RDC: Le gouvernement exige le départ du porte-parole de la MONUSCO dans l'immédiat

 Le gouvernement de la République démocratique du Congo exige l'expulsion du porte-parole de la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Mathias Gillmann, quitter le territoire congolais dans un bref délai.

Mathias Gillmann, actuel porte-parole de la MONUSCO

Pour ce faire, le gouvernement de la République via le ministère des Affaires étrangères a saisi, par écrit en date du 28 juillet dernier, la mission onusienne pour exiger l’expulsion de son porte-parole.


D’après ce document, les tensions observées actuellement entre les casques bleus et la population civile sont notamment dues « aux déclarations indélicates et inopportunes du porte-parole de la MONUSCO ».


« Le gouvernement considère que la présence de ce fonctionnaire sur le territoire national n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensables entre les institutions congolaise et la MONUSCO en vue non seulement du meilleur accomplissement du mandat confié à cette dernière par le Conseil de sécurité des Nations-Unies, mais aussi de faire aboutir le Plan de transition aux fins de son retrait définitif de la RDC, d’ici à l’horizon 2024, comme convenu (…) Le gouvernement appréciera t-il beaucoup que des dispositions soient prises pour que Matthias Gillman quitte le territoire dans le plus bref délai », lit-on dans cette correspondance.


Il sied de rappeler qu’au cours d’une conférence de presse, Mathias Gillmann avait affirmé que la MONUSCO et les FARDC disposent des moyens limités pour faire face à plusieurs fronts notamment celui des ADF à Beni (Nord-Kivu) et en Ituri. Des propos que le gouvernement ne digère pas.

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