Les FARDC ont capturé deux (2) soldats rwandais

 Dans un échange avec la presse le lundi 28 mars à Goma, le général de brigade Sylvain Ekenge, porte-parole du gouvernement provincial du Nord-Kivu a affirmé qu’au cours des attaques menées contre leurs positions, le M23 a bénéficié de l’appui de l’armée rwandaise. 


 

Pour preuve, deux (2) soldats rwandais capturés au front ont été présentés par le porte-parole du gouvernement provincial du Nord-Kivu.


« Les Forces armées de la République démocratique du Congo portent à la connaissance de l’opinion nationale qu’internationale que, dans la nuit du 27 au 28 mars 2022, le M23 soutenu par les Forces de défense du Rwanda, a mené des incursions et attaqué les positions des FARDC de Tchanzu et Runyonyi dans le territoire de Rutshuru. Au cours de ces attaques, les forces armées ont mis la main sur deux militaires rwandais. Il s’agit de l’Adjudant Habyarimana Jean Pierre, matricule AP 27779, et du Soldat de rang Uwajeneza Muhindi John, alias Zake, tous du 65ème Bataillon de la 402ème Brigade des Forces de Défense du Rwanda », a indiqué le général Sylvain Ekenge. 


 Il a ajoute :  

« Au regard des informations fiables, fournies par ces deux sources crédibles, les FARDC s’interrogent sur le sens de la mutualisation des efforts en vue des opérations conjointes avec un partenaire qui ne respecte ni ses engagements vis-à-vis de la RDC encore moins, sa propre parole a l’occasion des différentes rencontres et échanges ». 


Les FARDC tiennent à rassurer la population congolaise que toutes les dispositions sont prises pour rétablir rapidement l’autorité de l’Etat et restaurer la paix à Tchanzu et Runyonyi. 


Les Forces armées de la République démocratique du Congo demandent par ailleurs à la « courageuse population du Nord-Kivu, longtemps meurtrie, et qui a tant souffert des tueries, des enlèvements, des déplacements et d’exactions de toutes sortes, d’adopter une attitude patriotique, de se mobiliser derrière les Forces armées pour barrer la route à ces ennemis de la paix ». 


La population doit dénoncer tout mouvement suspect, toute personne suspecte et toute action susceptible de contribuer à la dégradation de la situation sécuritaire. Les FARDC rappellent qu’elles « ne laisseront aucun centimètre de notre territoire sous occupation d’une quelconque rébellion ». 



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